Suite à l’article sur l’eau, sa qualité, sa composition, voire même sa fabrication à bord d’un bateau notamment ; nous souhaitions faire une petite ouverture sur les dérivés que l’on utilise avec l’eau potable du quotidien:
- Lessive
- Vaisselle
- Dentifrice
- Savon
- Shampoing
Lessive :
Tout d’abord, nous utilisons sur le voilier une machine ultra-compacte : Daewoo DWD-CV701PC 3 kg 700 tr/min – parfaite compte tenu de sa faible place, du peu de bruit et de sa simplicité.
Dotée de 3 programmes : 20degC pour les navigations, 40 ou 60degC au port.
D’autre part, voilà 6 mois que nous utilisons à 100% les fameuses GARGOUILLES.
Nous en avions entendu parler, mais avant de vivre en autonomie sur un voilier, nous n’avions pas franchi le cap et étions restés sur une lessive en poudre vendu en vrac privilégiant le côté « low waste ».
Nous nous sommes alors penchés sur ces « balles » alliant le zéro déchet ou presque puisque vous les garder 1500 lessives soit environ 4 ans pour nous avec une machine quotidienne à 20degC de 3Kg (avec deux Gargouilles) à 6 et les draps/serviettes/torchons une fois toutes les 3-4 semaines à 60degC en laverie (avec trois Gargouilles).
Il n’y pas besoin d’adoucissant, pour ceux et celles qui en utilisent ; et attention, votre linge ne sentira pas la lavande de Provence… ou la fleur de Tiaré de Tahiti !… Il sera JUSTE propre.
Pour les familles (nombreuses) il faudra évidemment prévoir une petite brosse et un savon de Marseille pour détacher les vêtements de vos enfants, cela prend en général 5 minutes et permet de ne pas utiliser d’agents chimiques polluants et allergènes.
Pour le linge blanc ou clair des enfants, nous le faisons tremper une fois de temps en temps dans un peu d’eau chaude et avec du percarbonate.
Nous avons donc acheté 5 Gargouilles pour 99,99Euros (promotion toujours valide sur le site!!!), dont voici les autres approches « marketing » que vous trouverez également en ligne :
- ÉCONOMIQUE : Économisez jusqu’à 1500€ de lessive
- PERFORMANT : Augmente la préservation des couleurs de votre linge et améliore le brassage dans le tambour pour une lessive plus efficace
- FACILE D’UTILISATION : Compatible avec tous les modèles de lave-linge
- ÉCOLOGIQUE : En plus de ne pas du tout polluer, nous nous engageons à retirer 300 grammes de déchets plastiques pour chaque Gargouille commandée.
- CONSEIL : Utilisez 3 Gargouilles jusqu’à 6kg de linge sale, 5 Gargouilles pour + de 9kg de linge sale
Mais comment ça marche finalement… ?!
- Placez vos Gargouilles dans votre machine à laver
- Lancez votre programme habituel de lavage
- Sentez votre linge, il est propre !
Une fois dans l’eau, les billes en bio-céramique contenues dans la Gargouille vont créer une eau alcaline qui va nettoyer les vêtements des odeurs et taches.
Euhhh, c’est à dire…?!
Les Gargouilles sont composées d’une coque themoplaste avec à l’intérieur des billes en céramique minérale :
Contrairement aux lessives traditionnelles, les produits controversés de la lessive ne sont pas présents dans les Gargouilles (sans huile de palme, azurantsoptiques, de borates, de phosphates, NTA, EDTA, sans sulfates, sans tensioactifs sulfatés et dérivés du pétrole).
Les Gargouilles ne produisent donc pas de déchet lié à leur composition chimique, autant de déchets en moins qui ne seront déversés dans les eaux usées.
Alors pourquoi continuer à faire confiance à des poudres ou liquides chimiques plutôt qu’à ces billes minérales ?
Un TEST DE 30 JOURS est possible, alors, foncez et essayez !
Penser que les Gargouilles puissent laver les vêtements semble incroyable. C’est pour ça que vous avez le droit de tester les Gargouilles pour 30 jours. Si vous n’aimez pas,
contactez Les Gargouilles et vous serez complètement remboursé.
Vaisselle :
Nous faisions déjà depuis très longtemps notre vaisselle à la main au SAVON DE MARSEILLE, le classique (et qui fonctionne très bien pour détacher les vêtements).
Cependant, nous avons découvert récemment une variante : LA CORVETTE un savon spécial vaisselle, fabriqué aussi à Marseille et enrichi en bicarbonate de soude pour dégraisser…pratique sur un voilier ou 90% du temps nous faisons la vaisselle à l’eau froide.
Le prix est très très abordable et le savon dure longtemps à condition de ne pas le laisser tremper dans l’eau !
L’emballage se limite à un papier kraft, et le maintien au sec lors du stockage
Nous utilisons une petite brosse avec un manche en bois (les têtes pouvant être changées) pour frotter, cela suffit largement pour la vaisselle du quotidien… une bonne paille de fer est inévitable par contre pour nettoyer les fonds de casseroles et cocottes !
Dentifrice :
Nous n’utilisons depuis des années qu’une « poudre » maison réalisée avec :
- De l’argile blanche
- Du xylitol (anti-caries)
- Des huiles essentielles (pour en commander et demander des conseils à Audrey, suivez le lien): citron (blanchisseur) et menthe douce (haleine fraîche !)
Nous mettons ça dans un gros pot de confiture, et il n’y a plus qu’à tremper légèrement votre brosse !
Évidemment, vous ne ferez pas de mousse… puisqu’il n’y aucun agent moussant, mais vos dents seront propres et votre haleine fraîche.
Là encore, comme pour la lessive, il faudra un temps d’apprentissage pour de nouvelles sensations buccales (douceur, fraicheur…) qui seront très différentes de celles que vous aviez depuis des années avec votre dentifrice traditionnel.
L’adulte l’accepte puisque c’est son choix, pour les enfants c’est généralement plus long, mais tenez bon, ils oublieront finalement assez vite les goûts sucrés de « fraise » « caramel » et autres…
Savon :
La savonnerie des EAUX-CHAUDES nous a évidemment interpellée, les savons étant fabriqués dans une vallée proche de nos familles !
Saponifié à froid, à l’eau thermale des Pyrénées, au lait de brebis et d’ânesse … ça sent bon, c’est frais, il ne manquait plus que de découvrir que la série limitée s’appelait « les aventuriers », ce savon était clairement fait pour nous !
La petite histoire :
Depuis 2010, la Savonnerie des Eaux Chaudes fabrique dans les Pyrénées, de manière artisanale et engagée, des cosmétiques bio-écologiques (savons solides, liquides et ménagers) selon la méthode de saponification à froid et sous mention Nature & Progrès.
Installée au pied des Pyrénées, l’histoire de la Savonnerie des Eaux Chaudes a commencé par le souhait d’Hélène Miramon, alors chercheuse au CNRS (originaire d’un petit village des Pyrénées connus depuis le XVI siècle pour ses eaux thermales : Les Eaux-Chaudes) de mettre ses compétences au service d’un projet cohérent avec ses valeurs. Une valise remplie de diplômes sous le bras, elle revient dans son village natal afin de participer au renouveau de l’activité économique de son territoire en créant un projet porteur de valeurs sociétales et environnementales : La Savonnerie des Eaux Chaudes.
Bonne continuation Hélène!
Shampoing et après-shampoing :
Comment ne pas oublier nos années en Afrique, à Port-Gentil, petit bout de terre insulaire au sud du Gabon….
AKIBé a su raviver nos souvenirs, réveillant nos sens aux senteurs florales, à la fois sucrées et poivrées.
Les noms mélodieux, « réveil dans la jungle », « saison des pluies » et bien d’autres raisonnent comme autant de souvenir merveilleux, de petits moments anodins, fuyant à la hâte le spot de surf du cap Lopez lors d’une onde tropicale pour clôturer une fin de dimanche après-midi dans le sourd bruit de la pluie, bien au sec sous le toit en tôle, berçant grands et petits…
Ceux qui savent, savent !
Akibé propose des aimants et des filets très pratiques afin de suspendre les shampoings/après-shampoings solides dans votre salle de bain et qu’ils ne trempent pas dans l’eau pour leur longévité…. Surtout avec des enfants qui démarrent leur autonomie !
Pour finir sur une note marine, et littéraire… nous avons terminé le livre de France Guillain retraçant ses dix ans de vie sur l’eau à bord d’un voilier ; et nous l’avons passé à un bateau copain ; c’est sûr ce livre fera le tour du monde !
En voici un court extrait pour tous les couples, jeunes et moins jeunes !
« Mais même pour des époux, l’épreuve est dure ! C’est une situation anormale. On fait rapidement le tour de son conjoint, du moins on en a l’impression.
On croit le connaître parfaitement. Et c’est là qu’il est très important d’avoir quelque chose à se dire quand on croit avoir tout dit…. Sinon, c’est la ruine du couple.
Un an en mer, 24/24 avec son mari, c’est l’équivalent de 20 ans de vie conjuguale.
L’ennui, c’est qu’au bout on a pas quarante ans, on n’a pas l’expérience, la maturité et l’indulgence nécessaire pour endosser une telle connaissance de l’autre. On est encore très vulnérable.
Alors, on divorce, ou l’on s’aperçoit qu’on s’aimait vraiment. »
A très vite !