J’aurais voulu écrire ce texte, qui nous parle tellement… merci à l’association RIEM de nous l’avoir transmis – Issu de la gazette « Espoirs » – numéro 1 (printemps 2024).

« Longtemps nous avons parcouru les mers, les océans. Nous avons amarré des navires et arrimé nos ancres. Les navires nous transportant, nous avons repoussé les limites de l‘indicible.

Le vent d‘abord nous sembla suspect et froid. Puis, nous l‘avons apprivoisé et gonflé nos voiles.

Une fois en route, nous avons écrit des récits et inventé des rites. Nous avons noirci des cartes marines et nous nous sommes transmis les mythes des hautes mers.

De joies en griefs, les océans nous ont portés. De port en port, nous avons voyagé, imaginé, crée.

Nous ne sommes pas faits pour la sédentarité. C‘est sans doute pourquoi, nous nous mettons à espérer. Mais pas de cet espoir qui prend sa racine dans le mot latin sperare qui signifie attendre et encore attendre…

Il s‘agit plutôt de cet espoir qui nous anime et nous met en mouvement. Et que serait l‘espoir sans un équipage prêt à agir ? »

Bravo à ESPOIRS et au rédacteur et encore merci au RIEM!